Carnets de l'inutile
À travers ce livre qui file une histoire en courts textes maîtrisés, Nathalie Man nous offre une fugue sur le désir jouée en douceur sur une tonalité poétique.
Désirer et ne pas trouver son alter ego amoureux. D’un corps à l’autre, croire à l’échange des
peaux et des paroles. S’efforcer d’être plus féminine, peut-être. Mais retrouver sa solitude, toujours,
dans une frustration douce-amère.
Puis être victime d’une agression raciale. Sentir comme le corps, que l’on souhaite désirable, est
finalement vulnérable. Le voir cassé et souffrant. Devoir le réparer, se réparer soi-même.
Et, dans cette réparation, trouver quelque chose qui ressemble à de l’amour. Une sensualité sans
mots. Dans le cabinet d’un kinésithérapeute.
Et si ?
©Lelaboratoireexistentiel 2019
