Comme une ombre sur la barrière
Parmi l'obscurité totale de ma rétine
Cette silhouette immobile.
Croire si fort au vol d'un oiseau
Et buter contre le métal froid.
Ce soleil se couchera peut-être
Sur ton corps loin de moi
Déjà sauvage.
Quelques heures rescapées
D'un avenir toujours sur le décompte.
Et moi qui rêvais de rester là.
Les années peuvent bien se diluer
Oui, je peux tout à coup les oublier.
Sentir, subitement, le désamour
Et vouloir la joie
Rien que ça,
Autant que cela durera.