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Il est l’heure

C'est mon vol d'hirondelle A quelques minutes de la pluie, Je surplombe à peine le macadam. - Quel grand risque tu prends ! me dit-on Mais je n'ai plus le choix, J'ai terriblement faim de fulgurance. Il est autre chose que cette chaleur Ces gens, ces goûts autour de moi Autre chose que mon relatif confort Que ma routine ...
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« Nathalie, pourquoi tu cries ? »

Morgane Visconti m'a d'abord demandé de crier devant son objectif et d'écrire, par la suite, un texte répondant à la question "Pourquoi tu cries Nathalie ?" pour son projet "Les cris tacites" Un cri doux-amer s’empare de moi près de la rue Saint Jean. Il est cette cruelle réalité de nos différences ...
poème d'amour de nmpoetesse nathalieman il est midi sur mon corps

12:00

Il est midi de mes pensées Midi de mon amour Que surplombe une palombe Sur le goudron. Midi encore de mes envies Inépuisables ressources que je découvre Me feront veiller la semaine entière Quart de lune, lune bleue, lune rouge Lune cendrée des restes de ma mélancolie. Il est midi sur mon corps À la perpendiculaire de ton désir.
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Je ne fermerai plus mes fenêtres

Est-ce une route dans le ciel Ou bien les lignes saltimbanques de mon carnet ? Pourquoi l'horizon me surprend-il ? Et cet astre scintillait-il auparavant ? Je ne fermerai plus mes fenêtres.
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Joie

Plus forte que mon instinct Que mes pensées intempestives Folles, insouciantes, si passagères Plus forte qu'un coucher de soleil inévitable Ma volonté de te garder.
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Transsudation

Ce n'est pas la pluie qui ruisselle C'est ma sueur Si brûlante en cette chaleur. J'en ai les lèvres gercées. Je voulais affronter l'orage Mais il a précipitamment quitté le ciel. Je n'en vois pas la moindre étincelle.
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Mon lundi

Ce lundi irrigue mon corps Comme la plus fine liqueur D'un samedi soir. Les trains partent, Je les rattrape. Deux bouchées Me séparent De tes yeux.
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Comment s’oublier maintenant ?

Tu as ouvert toutes les portes et les fenêtres Confondu le jour avec la nuit Bavard, tu m'écoutais parler J'ouvrais ainsi les derniers volets. Maintenant que le feu brûle, Comment s'oublier ?

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