Puisqu’il faut bien
Il faudra bien s’y remettre, se dire que cela vaut le coup.
Peut-être se dire qu’il faut le faire pour soi, mais aussi pour les autres. Chercher voir si l’on n’est pas tout seul, si vraiment, cela tient encore.
Je crois n’avoir pas cessé de battre à cent à l’heure.
Ce que donne un cœur, on ne me l’a jamais certifié.
La différence entre la vie et la mort ?
Le mouvement certes, l’espoir aussi.
Je veux plus que le futur.
Je veux le chant du loup sur la plus basse des montagnes, des cours d’eau à ne plus savoir en donner de la bouche, toutes les couleurs, toutes les odeurs. Je veux m’endormir pour me réveiller exaltée, me reposer encore dans ma chambre calme, crier la suite sur tous les toits.
Comment sera-t-elle ?
Je ferai tout pour ne jamais en connaître la fin.