Café noir

Rien que toi
Qui ne ressemble à aucune autre
Étrangers circulant depuis les quatre coins
L’orientation des corps qui se réchauffent
Autour d’une table de café
Le barista affine sa mouture
Une musique couvre la pluie dehors
Des sourires pour les habitués
Nouvelle saison qui s’impose
Le corps peine à s’y accoutumer.
Morose le ciel d’une vieille Europe
Et triste celui d’un Nouveau Monde
Frappés de froid ses yeux qui voient
Une montée toute familière
Il faudra combattre d’une autre manière
Ma voix n’est plus
Que couleurs arc-en-ciel, rouge,
Poings levés
Dans un ciel terriblement planétaire.

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