La plus belle vue
La plus belle vue
Tout en haut, plus haut à la verticale,
Moi, sur l’horizontal,
Je vois le bois et ses couleurs saisonnières
D’un été qui ne finit pas.
Sur la terre sèche, craquelée,
Traces du sauvage déguerpissent dans l’ombre
Je ne les retiens pas.
Laissée seule devant l’automne,
J’inhale l’air sec dans mes branchies
Déjà, je nage ; je nage, déjà.